lundi 28 février 2011

LE DIABETE

Les manifestations du diabète

Le diabète de type I 
• Le diabète de type I, encore appelé diabète insulinodépendant. Au cours du diabète de type I, des cellules du pancréas sont détruites entrainant alors une diminution voire une absence totale de sécrétion d'insuline.
• Le diabète de type I touche plutôt les enfants et adolescents ainsi que les adultes âgés de moins de 40 ans.
Le diabète de type I est une maladie auto-immune, il provoque une grande réactivité du système immunitaire contre certaines cellules ou tissus de l'organisme : dans le cas du diabète, les cellules du pancréas produisant l'insuline sont dans ce cas détruites par certains globules blancs, appelés lymphocytes T.
 
Les manifestations du diabète de type I 
Les manifestations du diabète de type I surviennent en général très brutalement.
- Besoin d'uriner fréquemment
- Soif intense
- Sensation de faim intense
- Perte de poids
- Fatigue intense...
 

Le diabète de type II 

Le diabète de type II est une maladie qui reste très longtemps silencieuse pouvant évoluer pendant des années sans provoquer aucune manifestation.
• La majorité des diabétiques de type II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années.
• Le diabète de type II ne se voit pas : aucun symptôme ne permet de repérer le diabète avant l'apparition des complications.
• La maladie évolue sournoisement.
• 50 % des diabétiques diagnostiqués en tant que tels présentent des complications.
 
Les complications du diabète sont nombreuses et peuvent être sévères : infarctus, troubles de la vision, cécité, accident vasculaire, neuropathies, amputations, maladies rénales… 
Ces complications aggravent le diabète et diminuent l’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie. 

La majorité des complications liées au diabète peuvent être évitées, diminuées ou retardées si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement. 

Les statistiques des complications provoquées par le diabète 

• 1 million de morts dans le monde
• L’infarctus du myocarde : 10 à 15 % des infarctus surviennent chez les diabétiques.
• Les troubles de la vision :
 2 % des diabétiques sont aveugles
 10 % ont une baisse de l’acuité visuelle
 Le diabète est la 1ère cause de rétinopathie
 75 % des diabétiques meurent des complications de l’athérosclérose :
 angine de poitrine et infarctus du myocarde
 artériopathie des membres inférieurs
 accidents vasculaires cérébraux
 500 000 personnes atteintes de complications rénales
 1ère cause d’insuffisance rénale : 10 % des personnes dialysées, atteintes d’une maladie rénale sévère, sont diabétiques
 L’amputation :
 5 à 10 % des diabétiques sont ou seront amputés de l’orteil, du pied ou de la jambe.
 1 million de personnes amputées dans le monde
Le diabète est la 1ère cause d’amputation. L’atteinte des artères allant de l’aorte jusqu’aux petites artères est une des complications les plus fréquentes du diabète. Le diabète fait partie des facteurs de risque cardio-vasculaire. Le diabète aggrave le risque de voir survenir des accidents cardio-vasculaires et des accidents vasculaires cérébraux. 
 
Bien connaître les facteurs de risque associés au diabète
- Surcharge pondérale et obésité
- Hypertension artérielle
- Excès de cholestérol
-Sédentarité, insuffisance d’activité sportive…

- Tabagisme

Le bilan systématique des complications chez une personne diabétique

• Examen ophtalmique afin de rechercher une rétinopathie : fond d’œil, acuité visuelle, tension oculaire et angiographie rétinienne
• ECG (électrocardiogramme)
• Examen des pieds
• Echo-doppler des vaisseaux des membres inférieurs lorsqu’une diminution ou une absence de pouls pédieux est constatée
• Bilan sanguin à la recherche d’une augmentation du cholestérol (anomalie lipidique)

Recherche d'albumine dans les urines afin de dépister une néphropathie diabétique

Il est fondamental de connaître ses risques de développer un diabète : en effet, cela permet ensuite de tenter de corriger les facteurs de risque, présents dans plus de 75 % des cas, et d’éviter ainsi l’apparition d’un diabète

Repérer les personnes pouvant présenter un risque de développer un diabète
• L’hérédité : l’atteinte d’un des deux parents, d’un frère ou d’une sœur atteints du diabète représente un facteur de risque

• L’hypertension artérielle

• Une alimentation trop riche

• Une sédentarité, absence ou insuffisance d’activité physique
• Augmentation du cholestérol
 
Antécédents de maladie cardio-vasculaire : angine de poitrine, infarctus, artérite des membres inférieurs

• Tabagisme : La consommation de tabac semble avoir une influence sur le pancréas en augmentant la résistance à l’insuline
44% des fumeurs présentent un risque de développer un diabète de type II (étude publiée dans le Journal of American Médical Association, JAMA, en Décembre 2007. Ce risque est plus élevé si la consommation est importante et dépasse environ un paquet par jour.
 Alcoolisme
 Diabète pendant une grossesse ou accouché d’un enfant dont le poids de naissance était supérieur à 4 kg
 Plaies difficiles à cicatriser

• Infections répétées : cystite, infection urinaire, mycoses, abcès, furoncles.

• Age de plus de 45 ans

• Surcharge pondérale

• IMC : L'Indice de Masse Corporelle se calcule en divisant le poids exprimé en kilogrammes par la taille au carré exprimée en mètres : 
  IMC = Poids (kg) / (Taille x Taille).
• L'IMC du poids idéal est comprit entre 18,5 et 24,9
• Pour garder l’œil sur votre Poids Idéal Théorique, le calcul suivant est nécessaire, 
PIT (en kg)= Taille (en mètre) x Taille (en mètre) x 22,5
• L'embonpoint se situe entre 25 à 29,9 : prudence : Il est nécessaire de stabiliser son poids avec une alimentation équilibrée, d'éviter de grignoter, chips, barres chocolatées, sodas…) et d'avoir une activité physique régulière.
• L'obésité est évoquée lorsque le chiffre est au dessus de 30. Dans ce cas, il est indispensable de consulter un médecin afin d'effectuer un bilan et de suivre un régime.

  Tour de taille : la mesure du tour de taille est un indice de l’existence d’un facteur de risque:

Tour de taille de plus de 100 cm environ chez l’homme
Tour de taille de plus de 88 cm environ chez la femme

 
Repérer les signes discrets du diabète 
• Tendance aux infections de la peau (abcès, furoncles)
• Troubles de l’érection
• Fatigue, essoufflement
. Infections urinaires…
 
Repérer les premiers signes pouvant annoncer un diabète de type I 
Ces manifestations peuvent apparaître brutalement : 
 Sensation d’avoir toujours soif
• Besoin d’uriner fréquemment
• Une augmentation de l’appétit
• Un amaigrissement
• Somnolence
• Fatigue
• Changements brutale de la vision

. Perte de connaissance.

Repérer les signes pouvant annoncer un diabète de type II 
Fatigue, troubles de la vision, sensation de bouche sèche, besoin d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, picotements dans les pieds, infections qui guérissent mal … 
 
Un questionnaire pour aider tous ceux qui ont plus de 45 ans à savoir qu’ils présentent des risques de développer un diabète. 
De nombreux spécialistes du diabète proposent un dépistage systématique du diabète chez toutes les personnes à risque :
• Une personne de votre famille (père, mère, frères et sœurs) est elle atteinte du diabète ?
• Avez-vous un taux élevé de cholestérol?
• Avez-vous une hypertension artérielle nécessitant un traitement?
• Avez-vous eut un enfant de plus de 4 kilos à la naissance?
• Avez-vous eut un diabète gestationnel durant votre grossesse ?
• Votre indice de masse corporelle (IMC) est il supérieur à 28 ?
• Votre tour de taille est il supérieur à 100 cm si vous êtes un homme ou à 90 cm si vous êtes une femme ?

Une réponse positive à une ou plusieurs de ces questions signifie qu’il peut être nécessaire d’effectuer un dosage de la glycémie afin de dépister un diabète.
 

ONG KENEYA

mercredi 12 janvier 2011

LA DREPANOCYTOSE

LA DREPANOCYTOSE : QU’EST-CE QUE C’EST ?

La drépanocytose est une anémie due à la déformation des globules rouges en faucille. C’est une maladie génétique héréditaire. Selon les statistiques, elle touche plus de 100 millions de personnes dans le monde et près de 500.000 enfants sont concernés par cette maladie.

QUELLES SONT LES MANIFESTATIONS DE LA DREPANOCYTOSE (les symptômes) ?

C’est une maladie caractérisée par une anémie chronique : c'est pourquoi les malades sont pâles, parfois très fatigués et limités dans l'effort physique ; les crises douloureuses que l’on peut retrouver partout sur le corps et plus fréquemment au niveau des pieds, des mains, de la hanche et l’abdomen, et les infections : le malade drépanocytaire résiste moins bien à certaines infections surtout pendant la petite enfance. Les vaccinations sont très importantes et la prise d'antibiotiques est nécessaire.

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE LA DREPANOCYTOSE ?

Puisque le sang va dans tout l’organisme alors tous les organes sont concernées et ces conséquences sont classées en 3 groupes : les complications anémiques (l’anémie aigue, qui nécessite d’être traitée en urgence et l’anémie chronique) ; les complications infectieuses : les infections sont responsables d’une part importante de la mortalité dans cette maladie. Les méningites et les septicémies sont les infections les plus graves, car elles peuvent laisser des séquelles, notamment neurosensorielles (problème de nerfs), il y a aussi les pneumopathies, les infections osseuses (les ostéomyélites par exemple sont courantes dans la drépanocytose et peuvent survenir à tout âge.) et les complications ischémiques : nécrose osseuse aseptique, atteinte oculaire, priapisme, atteinte rénale (insuffisance rénale)…

A long terme on peut avoir au niveau : du poumon : une insuffisance respiratoire chronique ; des reins : une insuffisance rénale ; du cœur : insuffisance cardiaque ; des os : dégradation des os ; des yeux : perte de la vue ; des oreilles : surdité ; de la rate : augmentation du volume de la rate…

QU’EST-CE QUI PROVOQUE LA DREPANOCYTOSE ?

A l’origine tous les hommes ont dans leur sang, des globules rouges dans lesquelles on trouve les hémoglobines, ainsi pour les personnes normales (en bonne santé) les hémoglobines sont normales et désignées par AA.

A la suite d’une transformation les hémoglobines des malades vont devenir anormales et seront désignées par AS pour les porteurs asymptomatiques (porteurs sains) ayant la maladie, ne la manifestent pas mais peuvent la transmettre à leur progéniture dans les situations d’incompatibilité.

Ensuite par SS les malades drépanocytaires. Les individus drépanocytaires sont toujours issus de familles où les 2 parents sont porteurs de l’hémoglobine anormale. De cette façon le risque d’avoir un enfant malade de manière théorique est de :

25% pour un couple AS/AS (père et mère sont des porteurs sains)

50% pour un couple AS/SS (soit le père est AS et la mère SS, soit le père est SS et la mère AS)

100% pour un couple SS/SS (ici il s’agit d’un couple de malade drépanocytaire).

COMMENT PEUT-ON L’EVITER ?

Tout d’abord il est important de souligner que la drépanocytose est une maladie héréditaire, ainsi on naît malade drépanocytaire, on ne contracte pas la drépanocytose et on ne devient pas malade drépanocytaire. Elle n’est donc ni contagieuse (comme la tuberculose, le choléra…), ni transmissible (comme les IST VIH/SIDA…), son mode de transmission étant autosomal récessif, alors cela veut dire que les filles et les garçons sont atteints de cette maladie avec un pourcentage identique, aussi pour être atteint par cette maladie il faut que le père et la mère portent en eux le gène responsable de la maladie.

De cette manière ne peut être malade de la drépanocytose que toute personne dont le père et la mère sont des porteurs sains ou porteurs sains et malades ou tous les deux malades. Pour éviter la drépanocytose la principale mesure à prendre est de connaître sont type d’hémoglobine (son statut) en faisant l’examen de sang appelé Electrophorèse ; ensuite savoir les cas d’incompatibilité ou les facteurs de risque de transmission de la maladie à ses enfants.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS ?

C’est le lieu de dire que les médecins de nos jours soignent très bien la drépanocytose, toutefois on ne peut en guérir, elle est donc incurable et chronique. A ce jour il n’existe que des traitements pour soulager les douleurs et pour les espacer le plus longtemps possible. Les examens et les bilans préventifs sont nécessaires pour éviter les complications liées à son évolution.

A ce sujet, il y a des mesures préventives à suivre en période de crises douloureuses et en période de bonne santé.

De cette manière, quand le malade drépanocytaire se porte bien, il doit éviter les facteurs déclenchant la crise douloureuse, que sont :

· hypoxie (insuffisance d’oxygène dans l’air) : effort physique prolongé, intensif excessif et inhabituel, altitude (à partir de 1 500 m environ…), espace mal aéré, vêtements trop serrés, etc. ;

· refroidissement : froid humide (saison pluvieuse…), bain à l’eau froide, baignade en piscine froide, etc. ;

· fièvre quelqu’en soit la cause

· déshydratation : diarrhée, vomissement : la nécessité d’une hydratation abondante (le malade doit avoir les urines aussi claires que possible)

· Rappeler donc de boire beaucoup d’eau…

· stress ;

· prises d’excitants, d’alcool, de tabac ou de drogues illicites (surtout chez l’adolescent).

· Eviter la prise de certains médicaments (les vaso-constricteurs…), l’auto médication est à déconseiller.

A la suite, le malade, les parents voire l’entourage doivent également apprendre à :

être attentifs à l’apparition d’une fièvre et aux changements de comportement de leur enfant (irritabilité, pleurs incessants, perte d’appétit, etc.) qui peuvent révéler une crise douloureuse débutante ou une autre complication, et à ne pas hésiter à consulter dans ces cas-là ;

• Commercer le traitement initial d’une crise douloureuse.

Il est recommandé de leur apprendre à reconnaître les signes suivants qui imposent une consultation en urgence

• une douleur qui ne cède pas au traitement par l’anti-inflammatoire initial

• une fièvre supérieure à 38 °C, (avoir un thermomètre pour connaitre la température dans ces situations)

• des vomissements ;

• des signes d’anémie aiguë, c’est-à-dire l’apparition brutale :

– d’une pâleur (conjonctives, paumes des mains et plantes des pieds),

– d’une fatigue,

– d’une altération de l’état général ;

• une augmentation brutale du volume de la rate (pour les parents qui souhaitent être entraînés à palper la rate de leur enfant) ou du volume de l’abdomen

• et pour les parents de garçons, un priapisme qui ne cède pas au traitement initial.

Il est surtout très important de ne pas tarder à consulter les centres spécialisés (Service d’hématologie des CHU) pour une prise en charge médicale adéquate et précoce en vue d’éviter un éventuel drame.

Il est préconisé d’apporter la carte hémoglobinique, la carte de liaison et ou le carnet de santé à chaque consultation ou hospitalisation du patient, et de l’emporter lors de chaque voyage, ceci est à expliquer et à rappeler aux patients et aux parents.

RYTHME DE SURVEILLANCE

-Rythme de Surveillance Clinique

Les visites de surveillance, les vaccinations, la surveillance de la croissance, les conseils en matière de médecine préventive doivent être identiques à ceux de la population générale. Le rythme des visites médicales durant les 2 premières années doit suivre le calendrier vaccinal. Au-delà, selon les possibilités, un rythme trimestriel est recommandé, ou en fonction du type hémoglobinique du patient.

Rythme de Surveillance Paraclinique

Il est recommandé, une fois par an, un bilan qui peut être fait en clinique ou centre médical spécialisé ou CHU pour dépister et traiter précocement certaines complications spécifiques de la maladie.

L’objectif est fonction de l’âge du malade et le contexte clinique.

Il n’y a pas de consensus sur l’âge optimal à partir duquel les examens doivent être réalisés.

• un bilan biologique : hémogramme, numération des réticulocytes, dosage de l’hémoglobine fœtale, ionogramme sanguin, bilan hépatique (transaminases, bilirubine totale et conjuguée), sérologie érythrovirus (parvovirus) B 19 jusqu’à positivation, dosage des anticorps anti-HbS pour vérifier l’efficacité de la vaccination, micro albuminurie ;

• une recherche d’agglutinines irrégulières, des sérologies VIH et VHC pour les patients ayant un antécédent transfusionnel (le bilan annuel permet une réévaluation du dossier transfusionnel) ;

• à partir de 12-18 mois : une échographie-Doppler transcrânienne ;

• à partir de 3 ans : une échographie abdominale, une radiographie de thorax ;

• à partir de 6 ans : une radiographie de bassin, une échographie cardiaque ;

• à partir de 6 ans chez les enfants SC et 10 ans chez les enfants SS : un bilan ophtalmologique (l’indication d’une angiographie rétinienne est posée par les ophtalmologistes)


ONG KENEYA

Pour plus d’informations,

Tel : (225) 23 52 99 13

Cel : (225) 60 02 87 51

05 35 40 54

lundi 13 décembre 2010

LES MALADIES CHRONIQUES NON TRANSMISSIBLES

TERMINOLOGIE : Maladies non transmissibles VS Maladies chroniques

Question de Terminologie

Maladies Non Transmissibles: distingue des maladies « infectieuses » transmissibles

Maladies liées au mode de vie: accent sur l’incidence du comportement dans évolution des MC

Appellation de maladie chronique : prend en compte les caractéristiques communes à toutes ces maladies:

Risques contractés dans l’enfance et l’adolescence, parfois au cours de la période fœtale (maladies génétiques ou héréditaires)

S’installent au bout de plusieurs décennies

Existence de nombreuses possibilités de prévention

Nécessitent une approche à long terme et systématique du traitement

Principales Maladies chroniques

Drépanocytose (maladie génétique, héréditaire)

Maladies cardiovasculaires

Maladies coronariennes (cardiopathies)

Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC)

Hypertension Artérielle (HTA)

Crises cardiaques

Diabète

Cancer

Maladies respiratoires chroniques (BPCO)

Insuffisance rénale


ONG KENEYA

Pour plus d’informations,

Tel : (225) 23 52 99 13

Cel : (225) 60 02 87 51

05 35 40 54

Email : ongkeneya@live.fr

lundi 29 novembre 2010

NOTRE ROLE


Notre organisation est strictement apolitique, non syndicale, non religieuse et non gouvernementale.

L'ONG est créée pour les fins suivantes :

- La lutte contre les maladies chroniques non transmissibles

- La promotion de la pratique de l’activité physique

- L’organisation de campagnes de sensibilisation, d’information et de conférences.

- La pratique du dépistage de l’ensemble de groupements sociaux du territoire national.

L'ONG à pour objets:

* De resserrer et de pérenniser l'amitié entre ses membres

* D'entreprendre des projets sociaux

* De réaliser des projets éducatifs

Face aux causes et aux retentissements d’ordre médical, social, culturel, psychologique, économique, liés au fardeau émergent des maladies chroniques non transmissibles, entre autres la drépanocytose, les maladies cardio-vasculaires, les AVC, le diabète, l’insuffisance rénale ; eu égard leur évolution chronique et à l’absence de ressources thérapeutiques capables de conduire à la guérison des malades. L’association d’un certain nombre de facteurs, notamment la faiblesse de la prise de conscience sanitaire, le manque d’information et la méconnaissance de ces maladies participent fortement à leur propagation.

Fort heureusement, ces affections dramatiques peuvent être évitées à condition que les populations (le monde de l’éducation en particulier) aient une meilleure connaissance de ces maladies et adoptent les comportements adéquats, des modes de vie favorables à la santé.

Les maladies chroniques et la pauvreté s’entretiennent mutuellement dans un cercle vicieux traduit par les deux réalités suivantes : la pauvreté est à l’origine des maladies chroniques et les maladies chroniques sont source de pauvreté.

Pour la 1ère réalité, les pauvres sont plus vulnérables et plus enclins, susceptibles d’être atteints de maladies chroniques, parce qu’ils sont à la fois d’avantage exposés aux facteurs de risque et qu’ils ont difficilement aux services de santé. Ceci s’explique par : le manque de moyen et la tension psychosociale ; des niveaux plus élevés et plus durables de comportements à risque ; des conditions de vie malsaines ; de l’accès limité à des soins médicaux de bonne qualité et surtout l’inaccessibilité à l’information, l’ignorance et donc un faible niveau de conscience sanitaire.

Pour la 2nde réalité, les maladies chroniques précipitent un grand nombre de personnes ainsi que leurs familles dans la pauvreté en raison de la charge économique directe caractérisée par des dépenses de santé ruineuses mais aussi des répercussions indirectes sur la situation économique des personnes et leurs perspectives d’emploi à long terme, notamment : la diminution du revenu due à la perte de productivité découlant de la maladie ou de la mort ; le coût du temps consacré par des membres adultes du foyer familial ou de la fratrie, éventuellement des ami(e)s à s’occuper de ceux qui sont malades ; le manque à gagner qui résultera de la vente des biens devenue nécessaire pour faire face aux coûts directs et aux dépenses imprévisibles ; les occasions manquées pour les enfants obligés de renoncer à l’école afin de s’occuper des adultes malades ou de contribuer à l’économie, à l’éducation, la vie familiale, devant du coup des adultes avant la lettre.

Cet état de fait constitue une raison majeure pour engager une lutte contre les maladies chroniques non transmissibles, pour participer ainsi à la réduction de la pauvreté en contribuant au bien être de la population à travers la promotion de comportements et modes de vie sains, la prévention primaire de ces maladies ; ``car il n’y a de richesse que d’hommes’’.

Vu l’étendu du défi à relever il serait important que tous les citoyens du monde à faire de cette lutte une préoccupation personnelle. Nous vous invitons donc à participer à la vie de l’organisation à travers vos interventions, implications et soutiens de quelques manières que ce soit.

Jules KPLE

Président